dimanche 26 octobre 2008

Note de lecture parfaitement futile

Je viens de lire (en fait, je l’ai pas encore terminé) un bouquin d’anecdotes écrit par une journaliste (Ghislaine Ottenheimer) et intitulé : « Le Sacre de Nicolas. Petits et grands secrets d’une victoire »(Stock, mai 2007). On n’y trouve pas vraiment de « secrets » et côtés anecdotes, c’est plutôt décevant. J’y ai quand même relevé quelque chose qui n’est pas dénué d’intérêt. Parlant d’une petite cellule « secrète » destinée à évaluer les sondages d’opinion pour y adapter les discours du candidat Sarkozy, l’auteur écrit ceci : « Quand il parle de « ceux qui n’ont qu’à quitter la France s’ils ne l’aiment pas », il sait très bien ce que cela lui rapporte en voix. Et quand on fait remarquer que sa petite phrase sur les moutons dans les baignoires n’est pas digne d’un candidat à l’élection présidentielle, ses conseillers expliquent, avec un petit sourire ravi, que les Français approuvent. L’un de ses proches confie crûment : « Au pire, on perd quelques voix chez les Arabes, mais on en gagne beaucoup plus chez les Blancs ». »(p.167) Pour la journaliste, c’est juste marrant. Il s’agit pour elle de nous expliquer qu’un des « secrets » de la victoire de Sarkozy aux présidentielles réside dans son opportunisme sondagier. J’avais dit qu’on ne trouve pas de « secrets » dans ce livre ; en fait, oui, il y en a un mais c’est un secret de Polichinelle : Sarkozy a gagné parce qu’il a défendu la suprématie blanche.